Fahrenheit 451

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.

Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Je l'ai lu (relu? aucun souvenir de l'histoire, pourtant je suis persuadée de l'avoir déjà lu plus jeune) dans le train, et je dois avouer que cette histoire est tout bonnement passionnante. Courte, efficace, c'est un vrai petit bonheur mais également une réelle plongée en enfer que ce livre. L'univers décrit, impitoyable, incroyable, est abominable. Quelle horreur ! Un monde sans livre, et personne qui ne réagit. J'avoue que j'étais mortifiée, scotchée, incapable de prononcer le moindre mot. Oui, quelle horreur.

L'histoire est rondement menée (trop courte peut-être?) et le personnage principal très attachant, avec toute sa naïveté et ses grosses bourdes. J'avoue qu'à la fin j'avais le coeur qui battait à la chamade, ne sachant que serait finalement son sort.

Bref, une belle histoire, qui donne à réfléchir mais sans donner trop mal à la tête. Je suis heureuse de l'avoir lu (relu? ^^)