C'est bon, c'est clair, c'est définitif, David Gemmell est extraordinaire.
Il sait très bien maîtriser les mots et la plume pour faire de ses personnages des hommes particulièrement attachants. Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours facile, parce qu'il ne prend pas dès le départ des hommes gentils et bons.
Mais il sait leur donner une force, un caractère et un charisme incroyable. Qui ne peut laisser indifférent.
J'ai craqué pour Waylander l'assassin et j'ai craqué pour Jarek Mace l'égoïste. Dans ce roman, Gemmell fait parfois allusion à son autre roman "Renégat", mais sans que cela soit handicapant pour ceux qui ne l'ont pas lu. J'aime bien quand les auteurs font ça, j'ai l'impression d'être dans le secret des Dieux.
"L'étoile du Matin" ne m'a vraiment pas déçu, j'y ai retouvé tout ce que j'avais aimé dans "Waylander", que ce soit le monde créé par Gemmell, l'histoire du héros pas si bon que ça, l'écriture même de l'auteur, sa grande force qui est de donner jour à des personnages vraiment très attachants, que ce soit le personnage central du roman, mais aussi ses compagnons de voyage, tous sont bien décrits, leurs ressentis, leurs sentiments.
Mais là, j'ai trouvé que c'était même encore mieux que "Waylander". Plus fort, plus puissant. A la limite, je trouve presque que le personnage de Waylander a cédé un peu trop vite à son "bon" côté. Jarek Mace est resté, à mon avis, un sale gosse quelque part au fond de lui, tout au long de ce roman. Le bon côté était là, bien sûr, mais il n'a jamais perdu son "côté sombre".
Un auteur à lire, à découvrir, à partager. Un vrai bon auteur de fantasy.