Avatars, Récits d'avenir

La science-fiction est la littérature des mutations. Elle s’attache à ce qu’elle perçoit de métamorphose en germe dans le monde et l’humanité d’aujourd’hui, et, par un décalage dans l’ailleurs et demain, ou dans la fable utopique, elle en présente l’image excédée.
Les avenirs d’Orson Scott Card sont souvent terrifiants et les mutations qui nous guettent redoutables. C’est aussi que l’auteur est un moraliste, et les moralistes apprécient de frapper fort.
Auprès de quoi L’Originiste, la dernière nouvelle du recueil, apparaît comme un apaisement : elle est, à travers l’emprunt de l’univers d’Isaac Asimov dans Fondation, une réflexion en amont sur la mutation primitive, celle qui a fait de l’animal un homme ; le créateur de récits, l’écrivain donc, y recueille son dû.




Ah, merci chère Bibliothèque de Boulogne Billancourt de proposer des livres que l'on ne trouve plus à la Fnac !

C'est la première fois que je lis un recueil de nouvelles de Card, si mes souvenirs sont bon, et je dois dire que je suis juste un peu déçue par rapport à ce que j'ai pu lire d'habitude de lui. Je ne sais pas si c'est parce que certains de ces nouvelles ont été écrites alors qu'il était jeune mais... Le style, la chaute, etc. tout cela est un peu moins bon que d'hbitude.

J'ai beaucoup aimé la première nouvelle, Mille Morts, qui est assez effroyable il faut le dire.

Et puis, je remercie Card pour avoir écrit une nouvelle dans l'univers d'Aasimov, cela m'a donné envie de lire son cycle Fondation (ben quoi? oui, je l'ai pas encore lu )

Bref, des nouvelles assez inégales mais c'est un réel plaisir de retrouer Card dans un registre un peu plus "léger".

Ce qui est certain, c'est que je lirais ces autres recueils de nouvelles !