Le Château de Lord Valentin [Tome 1]

Après avoir enfin complétée ma collection de Majipoor (ça y'est, j'ai enfin tous les tomes)...
Après avoir lu le tome 2 en premier (en étant à moitié certaine que je ne commençais pas par le bon tome)...
Après avoir attendu de longs mois avant de me plonger dans ce cycle gigantesque, et dont tout le monde s'accorde à dire que c'est l'Oeuvre de Silverberg...

J'ai enfin commencé à lire le Château de Lord Valentin.

Je crois qu'il n'y a tout simplement pas assez de mot pour décrire ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. Je vais néanmoins essayer !

Au début, je dois avouer, même si j'ai pris plaisir à me replonger dans l'univers que j'avais découvert en lisant le tome 2, je n'ai pas vraiment trouvé ce livre grandiose, sensationnel, ou tout ce que vous voulez. C'était plaisant mais... J'avais lu mieux.

Et puis, à mesure que j'avançais dans l'intrigue, à mesure que les pages défilaient... Je me suis sentie happée par ce bouquin, par le charisme fou de Valentin et des autres personnages du livre et... Je crois tout simplement que je suis littéralement tombée amoureuse de ce bouquin.

Les personnages, l'intrigue, les aventures, le monde décrit d'une manière si réaliste qu'on a l'impression d'être aux côtés de Valentin et de pouvoir voir, sentir et toucher la faune et la flore de ce monde gigantesque et magnifique, etc. Tout est merveilleusement décrit et raconté.

A certains passages, j'avais les larmes qui me montaient aux yeux; à d'autres, je sentais mon coeur s'emballer; parfois, je sentais des petits frissons parcourir mon dos, émue et subjuguée par ce que je lisais.

Je n'ai absolument jamais lu de livre qui m'a fait un tel effet. Jamais et prétendre le contraire serait pure arrogance (peut-être un peu pour le cycle Hypérion/Endymion, mais c'était dans une moindre mesure.)

Ce livre dégage une telle force ! J'en tremble rien qu'en y repensant, et ma gorge se serre en me disant que, certainement, plus jamais je ne lirais un livre d'une telle intensité.

Bref, une pure merveille ! Un chef d'oeuvre, si je puis me permettre...