(Désolée, je poste que ce livre ce matin, j'ai pas trop le temps de rajouter d'autres oeuvres
)
J'ai découvert Silverberg il y a peu, en me décidant à emprunter à la bibliothèque un livre que j'avais très envie de lire depuis de nombreux mois, voir même un ou deux ans.
J'ai beaucoup aimé, j'ai donc continué, et mes yeux se sont posés sur ce livre au résumé étrange. De soeurs communiquant par la pensée... des astronautes à la recherche d'un nouveau monde après que la Terre soit tombée dans une espèce de léthargie, où le confort et la paix sont devenus rois...
A vrai dire, plutôt étonnant. D'habitude c'est plutôt pour échapper à l'enfer qu'est devenu la terre mère que les hommes sont envoyés dans l'espace.
Bref, ce livre me tente, je l'emprunte.
J'avoue que je n'ai pas été déçue. Certes, pendant de longues pages, on ne sait absolument pas où l'auteur veut nous menait. Est-ce une réflexion sur la "conquête spatiale"? Sur la vie extraterrestre? Ou tout simplement sur ces deux soeurs qui, malgré les années-lumières, continuent de pouvoir se parler instanannémement?
Il faudra bien attendre la moitié du chapitre, et l'élément déclencheur (perte de contact avec la Terre) pour enfin comprendre ce que l'auteur veut nous raconter.
Bref, comme tout bon livre de SF qui se respecte, et surtout se passant dans l'espace, y'a des tas de termes, de notions assez spéciales (vraies ou fausses, aucune idée), notamment le voyage dans l'hyper-espace, qui est assez déroutant et pas facile à comprendre. Néanmoins, ici c'est plus l'aventure humaine qui est décrite, la psychologie de ces cinquantes personnes (25 hommes, 25 femmes) à la recherche d'une nouvelle terre. Leurs peurs, leurs joies, leurs angoisses...
Et bien évidemment, les deux planètes qu'ils explorent.
Je trouve par ailleurs dommage que d'autres planètes n'aient pas été explorées par le biais du livre, tellement les mondes décrits par Silverberg sont originaux et plausibles.
Mais bon, inutile de faire aussi un roman de 1500 pages, la conquête spatiale n'étant pas le but du livre.
Autre chose que j'ai regretté, mais c'est un détail, c'est la prédominance de certains personnages dans le livre. C'est toujours les mêmes visages qui reviennent, parfois la mention d'un ou deux autres voyageurs est faite... Je trouve ça dommage dans le sens où Silverberg nous dit bien dès le départ qu'ils sont cinquantes... Or, nous ne suivons qu'une grosse dizaine de personnages. Je trouve ce point pas très abouti, mais c'est vraiment du détail.
- Spoiler:
Sinon, une chose qui m'a agréablement plût, c'est l'anonymat du capitaine. En effet, il apparaît pendant tout le livre comme "Le capitaine" et son nom n'est jamais mentionné. J'avais cru, au début, que cela m'énerverait mais non, je trouve ça plutôt original, compte tenu que c'est un personnage pilier de l'histoire.
En définitive, un livre que j'ai vraiment beaucoup apprécié, même si je le trouve peu abouti sur certains côtés, mais moindre par rapport à l'ensemble.
La fin est très spéciale, j'avoue que des trucs m'ont échappé même après avoir relu trois ou quatre fois les dernières pages.
Un bon livre