Sachant que ce cycle était très différent des autres livres de l'auteur, je me suis posée la fameuse question "déçue ou pas déçue"... Réponse : "même pas en rêve".
David Gemmell est un auteur formidable. Point. Que ce soit clair dans l'esprit de tout le monde. Quoi qu'il écrive, il réussi à embarquer son lecteur pour un voyage fantastique. Fantastique dans tous les sens du terme.
Une fois n'est pas coutume, pour ce cycle, il a planté son décor dans la Grèce antique. Vous connaissez les Péplums ? Personnellement j'adore ça. Alors je vous laisse imaginer à quel point je me suis régalée.
Les descriptions et les détails donnés par Gemmell font du livre une oeuvre vivante. J'avais vraiment l'impression de sentir les lieux et les personnages près de moi. J'avais presque envie de me baisser pour toucher le sable. Il décrit tout avec une telle vraisemblance que s'en est troublant.
Impossible de ne pas s'attacher à Parménion, de ne pas avoir de la peine pour lui et les traitements qu'on lui inflige. J'ai senti, tout au long du roman la haine et la colère gonfler en lui. Et je l'ai compris. J'aurais très certainement réagi comme lui.
Il n'y a pas énormément de fantasy dans ce premier tome, je ne sais pas si dans les prochains ça change, mais à vrai dire, ce n'est vraiment pas gênant.