Terre et Fondation [Tome 5]

Yop Yop Yop... Je l'ai terminé hier soir, contre vents et marées (oui, il fallait absolument que l'ai terminé pour ce matin, n'ayant pas envie de trimballer avec moi un livre dont il me restait trente pages à lire pour faire Paris/Limoges - Limoges/Paris ^^)

Alala... Que dire? J'ai ressenti une grande tristesse quand j'ai terminé ce livre. J'avais l'horrible impression que... Ce n'était pas fini, que je voulais la suite, absolument. Suite, qui bien évidemment, n'existe pas... Qu'importe, je suis d'ores et déjà convaincue : je lirais les Robots et l'entre-deux. Parce que. Parce que Asimov est un grand écrivain. Parce qu'il possède l'art de faire d'un récit banal et peut-être écrit maladroitement quelque chose de fort et d'émouvant. Parce que j'ai l'impression d'avoir lu l'un des meilleurs cycles depuis que je lis de la SF. Parce que j'ai un goût amère dans la bouche et que la transition sera difficile à effectuer (j'ai quand même lu les 7 fondations à la suite sans rien lire entre.)

Pour en revenir au livre, avant que je me mette à raconter des bêtises (quoi, c'est déjà fait? mince ^^), j'avoue que j'ai tout simplement a-do-rer. Déjà le tome 4 était vraiment très bon, même plus, mais ce dernier est encore mieux. Une conclusion digne de ce nom même s'il est vrai que la fin m'a laissé un peu sur ma faim (mais je chipotte, la fin est juste parfaitement appropriée.)
Les tribulations de Golan Trevize, avec son inséparable compagnon Janov Pelorat (désolée si je me plante sur les noms, mais j'ai toujours eu du mal avec ces petites bêtes) ont été rondement menées et tout bonnement passionnante. Cette quête de la Terre, cette quête des origines pour savoir si la décision de Trevize concernant le Plan Seldon (cf tome précédent) était fondée... Arf, j'avoue que je me sentie mal lorsqu'il confirme sa décision à la fin. Triste pour Seldon et ses efforts, et quelque peu mortifiée qu'il prenne une décision que je n'aurais certainement pas prise (ah, vous voyez? J'avais bien dit que je commencerais à raconter n'importe quoi )

Bref, une conclusion magistrale d'un cycle qui a eu quelques toutes petites longueurs vers le milieu (je parle des tomes 2 et 3, pas du milieu du livre.) Mon seul regret : ne pas les avoir lu plus tôt. Mais d'un autre côté, c'est ce que je dis de presque tous les livres que j'ai lu jusqu'à présent donc bon...

Houra

Olala, c'est impressionnant, je relis les avis que j'avais posté, ça me donne vraiment envie de relire les Fondations. Comme quoi ces livres m'ont bien plus marqué que ceux des Robots (oui, oui je sais, je les ai pas fini encore )

Je redis donc ce que j'ai du répéter 15 000 fois : les Fondations sont vraiment un cycle majeur dans le monde de la SF, cycle que je recommanderais bien plus chaudement que celui des Robots.

Je ne suis pas trop d'accord avec toi sur ta critique des robots.

Il faut avoir conscience de la façon particulière dont on été écrit ses 2 "cycles". Les guillemets sont important : ce ne sont pas des cycles comme on en fait maintenant.

Asimov a eu plusieurs périodes d'écritures : années 40 et 50 puis un come-back dans les années 80. A l'originge c'est un auteur de nouvelles et de romans très courts, dans les 80's il s'est mis à faire des romans plus long.

A l'origine les cycles de fondation et des Robots sont complètement distinct, mais dans les 80's il a réussi à les imbriqués tous les deux, avec beaucoup de réussite je trouve au vu du matérieaux d'origine.

Bref, tu es triste de quitter son univers à la fin de Terre et fondation, je comprends, mais je te conseille alors fortement de terminer le cyle des robots car la fin de ce dernier est complèmentaire et indispensable à Terre et Fondation. En fait les deux cycles finissent par n'en former qu'un seul! Donc, la lecture des deux est obligatoire pour comprendre le fin mot de l'histoire et savoir où voulait en venir l'auteur.

C'est sur, le 1er recueil chez omnibus du cycle des robots est plus dur à lire que les 3 premiers tomes de fondation écrit à peu près à la même époque. Normal, car pour les robots c'est un récit de nouvelles plus ou moins indépendantes (malgré un personnage récurrent). C'est pas la même chose. Mais je suis sur que quand tu liras les livres du cycle des robots écrit dans les 80's tu ressentiras la même chose que pour Terre et fondation. C'est du même niveau, exactement le même style d'écriture.

Moi, j'aime autant les deux périodes d'écritures d'Asimov, sa première période est bien moins abouti d'un point de vue littéraire mais il était très fort au niveau des énigmes, des twists, et des personnages fort, j'adore les nouvelles de Fondations avec le Mulet et aussi les toutes premières avec le maire dont j'ai oublié le nom.

Je viens de finir le cycle des Robots à l'instant et, s'il est vrai que j'ai trouvé le dernier tome (Les Robots et l'Empire) a peu près du même niveau que les livres de Fondation (et quand je dis livre, je ne parle justement pas des recueils de nouvelles que constituent les trois premiers tomes) j'ai quand même préféré le cycle de Fondation. Je pense qu'il n'y a aucun raison logique derrière, j'ai beaucoup apprécié le cycle des Robots, préférant même les recueils de nouvelles aux livres (comme ça avait été le cas pour Fondation) mais il y a ce je ne sais quoi qui fait que les Robots m'ont moins marqué et moins passionné que les Fondation.

Ce qui est certain, c'est que je trouve admirable cette façon qu'il a eu de raccrocher les deux cycles en un seul, d'autant plus que, comme tu le dis, il a eu deux périodes d'écriture, et les deux cycles n'ont pas été écrits d'un seul trait. Pourtant, d'un point de vue scénaristique, cela ne se sens pas du tout, enfin c'est mon avis. Le dernier tome m'a d'ailleurs beaucoup plu pour cela : cela fait écho à ce que j'avais déjà lu et m'a donc rappelé d'agréables souvenirs.

C'est vrai, et c'est certainement un tort, je n'ai pas bien fait attention aux dates de parution de chacun des livres, que ce soit pour les Robots et Fondation. Ca fait qu'au final, il est difficile pour moi de mettre les deux séries vraiment en parallèle et de pouvoir les comparer. Je vais aller réviser mes dates, parce que le point que tu soulèves est très intéressant.

Bref, même si j'ai eu un peu de mal avec ce cycle des Robots (j'ai eu sincèrement du mal à me plonger dans ce dernier tome bien que, une fois passé les 100 premières pages, je n'avais qu'une hâte : connaître la fin !), je suis au final très contente de l'avoir lu - parce qu'il m'a bien plu, je ne mentirais pas. Mais il est vrai que le cycle de Fondation m'a bien plus touché que celui-là. Après, c'est sûr, c'est plus une histoire de perception personnelle qu'autre chose je pense !